Mon premier semis d’hiver

Gillian Cantello, comité de l’environment

J’ai toujours aimé les jardins, mais je suis loin d’être un jardinier accompli. Je n’avais jamais rien cultivé à partir de semences, mais tout a changé lorsque je suis devenu membre du comité de l’environnement de l’Association Convent Glen Orleans Wood Community, où j’ai rencontré certains membres qui sont de merveilleux jardiniers.

L’un des premiers projets entrepris par le Comité a été de planter au printemps 2023 un jardin de pollinisateurs à l’école primaire Orleans Woods. À l’époque, je ne connaissais rien des plantes indigènes et ce projet, financé par Écologie Ottawa, m’a révélé comment elles peuvent être une meilleure option de jardinage que les plantes que je connaissais mieux.

En décembre dernier, un membre du comité a proposé qu’on tente le projet de semences d’hiver. Comme c’était une excellente idée, j’ai proposé mon garage comme endroit pour tout organiser. Comme j’ai une petite maison, le plan des semis d’hiver m’a attiré car les semences germent à l’extérieur.

Les semences que nous avions, qui comprenaient l’herbe Joe Pye, l’épilobe, l’asclépiade des marais, la grande lobélie bleue et l’ancolie canadienne, provenaient toutes de la Grainothèque de fleurs sauvages d’Ottawa. En tant que contenants de rempotage, nous avons utilisé des contenants de fraises genre “clamshell”, des cruches de vinaigre et d’eau distillée, ainsi que des petits pots de semis.

Nous avons modifié les cruches de vinaigre et d’eau distillée en découpant et en mettant de côté la partie supérieure. Nous avons rempli chacun de nos semis avec environ 3” de terreau, puis avons planté et arrosé les semences conformément aux instructions sur les paquets. Nous avons ensuite ré-assemblé les contenants de vinaigre et d’eau distillée.

Les pots étaient maintenant prêts à être placés à l’extérieur et à devenir des mini-serres pour les plantes indigènes. J’ai choisi de les installer dans une zone partiellement ombragée le long de ma clôture arrière. Les pots sans couvercle ont été protégés avec de vieux moustiquaires afin d’empêcher que des animaux ne les déterrent.

Au printemps, je me suis mis à surveiller les pots afin de m’assurer que le terreau ne soit jamais desséché. Lorsque les plantes ont percé le sol et semblaient assez vigoureuses, je les ai transplantées dans mon jardin, et je me suis réjouis de voir grandir toutes ces petites plantes qui sont devenues fortes et saines. Je vais certainement répéter ce projet cet hiver.

Peut-être que l’année prochaine, je pourrai récolter des graines et les rapporter à la Grainothèque de fleurs sauvages d’Ottawa afin de permettre à un autre jardinier de les utiliser. Les semis d’hiver constituent désormais une partie importante de mes efforts afin de transformer mon jardin en plantes principalement indigènes. Croyez-moi, si j’ai réussi mon projet, vous le pouvez aussi.

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